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IIL raconté par une ancienne élève

15 novembre 2017

Que pense une ancienne élève de son expérience à l’Institut International de Lancy? Nous avons posé la question à Iina Lukkari revenue à IIL pour un stage professionnel.

Quand avez-vous été étudiante à IIL ?

J’étais étudiante à IIL de l’âge de six ans jusqu’à l’âge de dix-huit ans, de 1989 à 2012. Du coup, j’ai fait tous les niveaux de la section française, de la 12e à la Terminale.

Comment vous vous souvenez d’IIL ?

Je garde un très bon souvenir d’IIL en général, et j’ai du plaisir à chaque fois que j’ai l’occasion d’y repasser  depuis mon départ. Les bâtiments ont changé au fil de mes années à l’école, mais en bien, les nouveautés étant toujours insérées avec succès.

Mes souvenirs d’IIL sont intrinsèquement liés aux amitiés que j’ai pu avoir au fil de mon temps à l’école. Les amitiés changeaient au fil des années, mais les liens étaient toujours très forts dans les différentes amitiés. Celles créées notamment entre la 4ème et la Terminale sont des amitiés que je maintiens encore, même si nous sommes maintenant éparpillés dans différents pays, les liens ne se brisent pas. Les amitiés sont probablement l’élément dont je suis le plus reconnaissante à IIL, pour les liens forts que j’ai eu la chance de créer au travers de l’école.

Est-ce que quelqu’un ou quelque chose à IIL vous a inspiré pour vos études supérieures ?

Je suis partie étudier l’anglais et la linguistique à l’université de Lausanne, où je suis maintenant en train de terminer mon Master en anglais. Je pense que les cours d’anglais ainsi que les enseignantes que j’ai eu le plaisir d’avoir à IIL ont absolument influencé mon choix d’études. J’ai toujours été consciente de la chance que nous avions à IIL d’avoir en section française une si grande importance donnée à l’apprentissage de l’anglais.

Un moment qui m’a clairement donné ma première idée des études que je voulais entreprendre était dans le cadre des cours d’anglais qui étaient proposés pour les élèves qui étaient dits de niveau “avancé” quand j’étais en 3e et en Seconde (15-16 ans). Nous étions trois élèves dans ce groupe, et notre cours d’anglais consistait à nous préparer pour passer avec les élèves de la section anglaise l’examen de littérature anglaise de IGCSE. Pour cet examen, nous avons étudié plusieurs oeuvres, dont du Shakespeare et du Jane Austen, qui m’a passionné déjà à l’époque. Je me souviens avoir pensé au cours de ces deux ans que nous étions chanceux d’avoir cette option. Je me souviens également clairement des deux enseignantes que nous avons eues pour nous préparer à cet examen, et que nous avions beaucoup de plaisir à suivre les cours avec elles.

J’ai également eu l’option en Première (17 ans) de suivre des cours préparatoires pour l’examen du CAE (Cambridge Advanced Exam), qui nous permettaient d’obtenir ce diplôme très utile pour notre avenir (si je ne l’avais pas fait dans le cadre de l’école j’aurais dû le faire plus tard par moi-même dans le cadre de mes études, j’étais du coup très contente d’avoir eu la possibilité de le faire déjà à l’école).

Enfin, je dois dire que je me souviens très bien de toutes mes enseignantes d’anglais du secondaire et du lycée, et je pense que chacune a contribué à augmenter mon intérêt pour cette matière au travers de ses cours.

Vous êtes en train de faire un stage chez nous, comment ça se fait ?

J’ai contacté mon ancien enseignant de français M. Jacomme, qui est maintenant responsable du secondaire et du lycée de la section française de IIL, pour lui demander s’il m’était possible de revenir à l’école pour suivre des cours d’anglais afin de me faire une idée de ce que représente le métier d’enseignant d’anglais. Tout d’abord j’imaginais que l’expérience me confirmerait (ou non) mon opinion par rapport à ce métier, me rassurant dans mon choix de devenir enseignante d’anglais à la fin de mes études universitaires. Ensuite j’espérais que je serais plus à l’aise dans le cadre des cours d’anglais après ces jours d’observation, et que cela me donnerait le courage d’aller par exemple faire des remplacements, ce qui serait un très bon entraînement pour moi. Mes jours à IIL ont donc étés appelés “stage d’observation”.

Comment avez-vous vécu le stage, qu’est-ce que vous avez fait ?

J’ai donc assisté à plusieurs cours d’anglais de différents niveaux, de la 6ème à la Première, où j’observais le déroulement du cours et participais parfois un peu (les élèves pratiquaient leur anglais en me posant des questions par exemple, ou je circulais parmi les élèves pour leur poser des questions sur le travail qu’ils étaient en train de faire). J’ai également pu m’entraîner à donner un cours à une classe de 6ème de Mrs Payne. Tout s’est très bien passé, et j’ai beaucoup apprécié cette opportunité puisqu’elle m’a permis de voir que c’est un métier qui pourrait me correspondre et que je pourrais aimer faire.

Comment est-ce que l’environnement a changé et qu’est-ce que vous en pensez ?

Le campus de l’école a beaucoup changé déjà au cours des treize ans que j’y ai passés, et il continue toujours à évoluer. Le plus grand changement depuis mon temps à IIL est évidemment le nouveau bâtiment B17. Le bâtiment qui était à sa place était celui dans lequel j’ai fait toutes mes années de primaire, ainsi que la Seconde. Néanmoins, je trouve que ce nouveau bâtiment est une belle nouveauté, ayant beaucoup d’avantages, je ne regrette pas du coup ce changement. La grande nouveauté est bien sûr dans la disposition des salles de classe, avec la disparition des bureaux et des tableaux interactifs. J’ai suivi un cours dans une de ces nouvelles salles et j’ai trouvé qu’elle fonctionnait bien, l’enseignant pouvant déplacer les élèves ou se déplacer lui-même facilement et étant par la forme de la classe poussé à le faire plus que dans les anciennes salles de classe, rendant ainsi le cours d’une certaine façon plus vivant, plus actif. Les open spaces dans les couloirs sont très agréables, les différents coins canapés sont parfait pour étudiants ou enseignants, pour travailler en groupe ou seul. C’est quelque chose qui manquait dans le bâtiment B10, et qu’il est très agréable d’avoir dans ce nouveau bâtiment.

Comment est-ce que l’enseignement a changé depuis que vous étiez étudiante ?

Cette révolution technologique qui a eu lieu avec l’arrivée des iPads et autres outils informatiques venait de commencer quand je terminais mes études. Nous avons eu en Terminale des iPads, mais nous ne savions pas quoi en faire, étant habitués à écrire à la main, et n’ayant pas à cette période des applications que nous aurions utilisées pour les cours. Je pense qu’il était trop tard d’introduire les iPads pour nous, nous ne les utilisions que pour faire des jeux lors des cours où l’on n’écoutait pas ou lors des pauses. En voyant par contre les élèves maintenant, j’ai pu constater que les iPads étaient très utiles, et qu’ils permettaient de faire des activités innovantes avec les élèves.

Qu’est-ce que vous avez réalisé sur IIL que vous ne saviez pas plus jeune ?

Une chose dont je ne me rendais pas compte en étant à l’école était l’objectif de l’école de se moderniser et de s’améliorer afin d’offrir plus d’options pour ses élèves. En étant revenue maintenant je vois tout ce que l’école a fait, notamment avec ce nouveau bâtiment, et je suis certaine qu’il sera un grand succès.

Si vous pouviez donner un conseil aux étudiants actuels, cela serait lequel ?

Pour terminer, un conseil pour les étudiants actuels serait simplement de dire qu’étudier en vaut la peine, que même les matières qui maintenant peuvent sembler inutiles ne le sont pas; tout ce que vous apprenez au cours de votre scolarité est quelque chose de positif que vous rajoutez à votre bagage de connaissances. Si vous n’avez pas de matière préférée à l’école qui vous donnerait envie de continuer des études supérieures dans cette branche ou d’exercer un métier qui corresponde à cette matière, il ne faut pas s’inquiéter: l’université propose par exemple des branches qui n’ont rien à voir avec les matières enseignées à l’école, et plein d’autres options hormis l’université existent pour trouver la voie qui vous correspond.

Lina Borén
Communication Digitale
lboren@iil.ch